Résumé

Les premiers indices de fréquentations des lieux mis au jour concernent la fin de la Préhistoire et l’âge du Bronze, représentés notamment par trois structures à pierres chauffées (foyers) datées du Néolithique moyen ainsi que de l’outillage lithique préhistorique ou de la Protohistoire ancienne (silex taillé, quartz et quartzite), découvert de manière dispersée au sein de l’emprise. Puis, aux alentours du IIIe siècle avant notre ère, c’est-à-dire à la fin du second âge du Fer, le secteur se structure par l’implantation d’un réseau de fossés délimitant des parcelles ou un premier enclos. Succède, au cours du IIe/Ier siècles avant notre ère, un habitat rural très caractéristique de cette période, matérialisé par un enclos fossoyé couvrant une surface interne d’environ 2 900 m². L’abandon de la ferme gauloise est estimé au milieu du Ier siècle avant notre ère. Puis, au nord de l’emprise de la fouille, un chemin s’implante durant la période romaine et perdurera au Moyen Âge. Cet axe de circulation inédit symbolise une nouvelle structuration du territoire, opérée quelques décennies après la Conquête.